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Le phénomène Nass el Ghiwane


04/04/2020
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MELODIES    Judéo-arabes      D’AUTREFOIS

04/04/2020

La musique profane des juifs arabes reste encore un domaine mal connu et mal aimé des musicologues occidentaux, surtout intéressés par les mélodies sacrées. Elle est cependant d’une vaste richesse et représente un patrimoine absolument unique que nous apprenons aujourd’hui à découvrir.

Il n’y a pas à proprement parler une école spécifiquement juive dans les répertoires arabes, mais plutôt des techniques mélismatiques, des arabesques particulières et des modes privilégiés. Les juifs on en effet généralement adopté les fondements des pays orientaux ou occidentaux où ils ont vécu, quitte à y imprimer des empreintes originales.

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CHEIKHA REMITTI

04/04/2020
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Elle se définit elle-même comme une « chanteuse pour nocturnes ». Cette grande dame de la chanson algérienne a enregistré un nombre incalculable de disques et cassettes dont une majeure partie est introuvable aujourd’hui. Sa fécondité artistique est tellement impressionnate qu’on en arrive à s’interroger sur son secret de fabrication. « Les chansons trottent dans ma tête et telles des abeilles ne cessent de me piquer. J’en perds le sommeil et pour contrer l’insomnie, je compose très tard dans la nuit » nous affirme-t-elle. C’est sans doute cela qui donne à ses chants un climat torride, « habité », déluré et à la limite du tropical.

Remitti a débuté sa carrière artistique dans les années 40, au moment où le raï est redevenu une affaire de femmes.

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Khaled , sultan du swing raï

04/04/2020

Hadj-Ibrahim Khaled, le « King « , le stimulant et le détonateur de l’explosion Raï, a été le premier à avoir incorporé des synthés et une boite à rythmes dans sa musique.

Ce chanteur « énervant » ,d’extraction populaire, est né le 29 février 1960 à Sidi-El-Houari (Oran).

Contrairement à de nombreux artistes, il n’est pas issu d’une famille de musiciens , exception faite d’un oncle qui joue occasionnellement de l’accordéon. Son père modeste employé dans un garage de la police, observait même d’un œil méfiant les débuts vocaux , à l’âge de neuf ans, de son fils au cours de fêtes familiales ou de veillées entre amis.

Khaled n’était pas très attiré par l’école dont l’intérêt principal à ses yeux était l’opportunité de croiser des filles (les paroles de son premier succès  » Trig Lycée « en 1976 expliquent clairement son attitude)

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LE CHAÂBI  SELON  EL-HARACHI

04/04/2020

A travers ses chansons composées dans les années 60, Dahmane El-Harachi incarnait la modernité au sens baudelairien du terme, c’est-à-dire non pas « le triomphe du nouveau, la glorification du progrès ou la suprématie des avant-gardes » mais le besoin de retrouver « la morale et l’esthétique du temps ».

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BLED NOSTALGIE ALGERIE  

04/04/2020

Un rien provocateur, le mythique groupe Raïna Raï, fondé en 1980, avait glissé dans  Zina, la perle de son premier album, figurant sur la B.O. du film Tchao Pantin de Claude Berri et dont le refrain original avait été chanté par Boutaïba S’ghir (le fameux Ya Z’ghaïda), une petite phrase qui se voulait sentence : « Le raï est né à Bel-Abbès ». Le propos n’est pas loin de la vérité car Sidi Bel-Abbès, grande ville des plaines de l’ouest algérien, naguère réputée pour ses maisons closes et ses légionnaires qui ne sentaient pas toujours le sable chaud, est considéré comme l’un des hauts lieux de convergence de tous les chioukhs-poètes et les musiciens ambulants de la région. Cheikha Remitti, la mamie du raï, avait vu le jour dans le coin et s’était souvent retrouvée au coeur de grandes soirées privées, charmant l’auditoire de ses piques égrillardes. Plus tard, les Frères Zargui mettront au goût du jour des refrains accompagnés à la guitare électrique (équipée de pédale wah wah) et des groupes au nom américanisé comme les Youngers sèmeront le feu blues ou rock sur les pistes de danse des boîtes locales.

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Larbi Dida

04/04/2020

Un rien provocateur, le mythique groupe Raïna Raï, fondé en 1980, avait glissé dans  Zina, la perle de son premier album, figurant sur la B.O. du film Tchao Pantin de Claude Berri et dont le refrain original avait été chanté par Boutaïba S’ghir (le fameux Ya Z’ghaïda), une petite phrase qui se voulait sentence : « Le raï est né à Bel-Abbès ». Le propos n’est pas loin de la vérité car Sidi Bel-Abbès, grande ville des plaines de l’ouest algérien, naguère réputée pour ses maisons closes et ses légionnaires qui ne sentaient pas toujours le sable chaud, est considéré comme l’un des hauts lieux de convergence de tous les chioukhs-poètes et les musiciens ambulants de la région. Cheikha Remitti, la mamie du raï, avait vu le jour dans le coin et s’était souvent retrouvée au coeur de grandes soirées privées, charmant l’auditoire de ses piques égrillardes. Plus tard, les Frères Zargui mettront au goût du jour des refrains accompagnés à la guitare électrique (équipée de pédale wah wah) et des groupes au nom américanisé comme les Youngers sèmeront le feu blues ou rock sur les pistes de danse des boîtes locales.

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Reinette ou l’ultime légende

04/02/2019
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Elle fut nostalgique et porteuse des souffrances de l’exil dans les années 1950, plaintive et « classique » sur fond d’orchestration orientale durant la décennie 1960, puis militante au cours des années 1970, celles de la mutation. Depuis l’an 2000, la chanson kabyle, à travers notamment Mohamed Allaoua, artisan d’un nouveau groove, poursuit sa quête de nouveaux espaces et de nouveaux horizons en remettant continuellement l’ouvrage sur le métier. Le résultat en est un bel équilibre entre poids des mots et choc du tempo.
Dans cette région montagneuse, arboricole (figuiers et oliviers essentiellement) et farouchement attachée à son identité amazigh (berbère), située dans le nord-est de l’Algérie, la musique et la danse sont à la fois une évasion, un moment de répit dans le déroulement de la vie quotidienne, un divertissement pour alléger le fardeau des travaux et des jours et une prise de conscience de la réalité immédiate. L’expression corporelle et les chants, souvent bâtis autour de textes à la poésie très subtile et métaphorique, sont autant d’images en parfaite harmonie avec les paysages marqués par ce gris lumineux du ciel aux abords de la mer lorsque s’y fondent les reflets des neiges du Djurdjura. En Kabylie, la musique et la danse se pratiquaient surtout à l’occasion

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ALGERIE 50 ans de Musiques

10/07/2017
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1958. en pleine guerre de libération. Pendant que le crépitement des mitraillettes se fait entendre dans les maquis, la population urbaine écoute en sourdine des chants patriotiques algériens diffusés par la puissante radio égyptienne : « la Voix des Arabes ». Ces artistes appartiennent tous à une troupe créée par la direction autoproclamée du FLN, basée à Tunis et rassemblant un échantillon représentatif» de la mouvance musicale algérienne du moment, entre autres, les Oranais Ahmed Wahby (interprète du Wahran Wahran popularisé par Khaled) et Wafia, le Kabyle Farid Aly, et H’sissen, le chantre du chaâbi algérois. La même année, le chanteur Ben Achour est tué dans des conditions qui n’ont jamais été élucidées.

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